J’y étais: NRJ Music Tour de Lyon

D'elfe | J'y étais | Dimanche, 25 novembre 2007

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Michael Bublé: You gave me fever

D'elfe | Music, J'y étais | Dimanche, 04 novembre 2007

2 novembre 2007: Michael Bublé est à la Halle de Lyon. Metro titre une manchette dans son numéro du 31 octobre: “Le Sinatra Canadien est à Lyon”. Celui que France 2 a choisi pour sa chanson de l’été (”Everything”, l’un des titres écrit par Bublé himself alors que le reste se compose de reprises diverses et variées mariant pop et Jazz) est donc catalogué crooner classe. En première partie pourtant, un choix surprenant: les Naturally 7. Ce groupe de beat box tout droit venu de New York avait conquis la France avec sa reprise du ”In the air tonight” de Phil Collins version urbaine.

Alors que le conert devait commencé à 20h il sera finalement décalé de quelques minutes à cause des nombreux retardataires (”ben oui c’est vrai, ave cune place numérotée on peut se pointer 2 min avant non? Ah zut, je suis pas le seul à avoir eu la même idée…”). Après 1h30 d’attente et plusieurs friandises à 3 euros, c’est affligeant de voir ce type de comportement. Les Naturally 7 font cependant vite oublier ce désagrément en offrant un mini show de 30 min seuls sur scène, sans instruments. Enchainant A capella et prouesses vocales tout les en ponctuant de quelques mot de français (on apprend que l’un d’eux parle français pour séduire les filles). Jamais un public n’aura été aussi enthousiaste pour une première partie et ils auront droit à une standing ovation.

Quand le rideau se lève sur Bublé il apparait entouré d’un groupe de cuivre, batterie, guitare et piano. D’emblée il fait tomber tous les à priori. Vous le pensiez timide et pensif, sur la reserve, faisant un concert discret mais plein de charme? Oubliez! Le charme et la classe sont là mais s’y ajoute un humour féroce et un talent à l’autodérision insoupçonnable. Risquant quelques blagues sur les Naturally 7 (qui apparaitront plus tard dans les rares choeurs), envoyant valser son groupe avec une complicité évidente jusqu’à perdre la vedette pendant quelques minutes, son aisance et sa joie d’être sur scène sont un immense plaisir. Les tubes et les standards font chanter toute une génération (de 13 à 60 ans) et il s’en amuse comme un grand gamin qui a enfin atteint son rêve. Aventureux, il tente le bain de foule en plein milieu d’une chanson, peinant à revenir sur scène tant les fans, féminines en priorité (bien que Bublé remerciera “le mec qui (lui) a attrapé les fesses), se jettent sur lui. Accessible, drôle, débordant d’une joie communicative Bublé est loin de l’image lisse et apprêtée qu’on lui donnait et c’est tant mieux.

Quand le show se termine et que les lumière de la salle se rallument on sort d’une bulle, une parenthèse enchantée et c’est avec un peu de tristesse que l’on quitte son siège. Mais quand on se rémémore tous les bons mots, que l’on chantonne quelques titres et que l’on rit de ce si bon moment on rentre chez soi heureux… et encore plus amoureux de celui ou celle qui vous accompagne. Merci Mike, see you soon.

J

D'elfe | J'y étais | Mercredi, 13 juin 2007

19h: arrivée à la halle. Nous savions que beaucoup de monde était attendu et qu’il y aurait peut être une deferlante de fans etrangères prêtes à attendre des heures devant le bâtiment et à en découdre pour la meilleure place. Manifestement les fans ont attendu et nombreux puisque 1 heure avant le début des festivités la salle est déjà quasi pleine. La population n’est pourtant pas celle que l’on redoutait (groupie de 14-15 ans en furie criant à plein poumons le nom de leur idole) et toutes les tranches d’âges se retrouvent, la majorité étant celle des 20-30 ans.

La première partie assurée par Natasha Bedingfield n’a pas fait que des heureux dans les rangs où nous étions. Fans trop pressés de voir la vraie star de la soirée en action. Pourtant la belle anglaise, même si elle n’a pas eu l’élan qu’elle espérait, a reussi à faire chanter la foule sur These words et son fameux “I love you, I love you, I love you”.

Mais il est évident que son petit jeu de scène n’avait rien à voir avec ce qui allait suivre. Après un entracte de plus de 30 minutes mettant à mal les nerfs des spectateurs fatigués c’est soudain le noir puis le rouge. Des ecrans descendent de nul part (impossible à imaginer de là où nous étions) enveloppant la scène et la voix de l’homme le plus attendu de cette soirée commence à se faire entendre sur la chanson Future, Sex Love, Song (celle qui donna le titre au show et à l’album). Quand il apparait enfin il a déjà gagné l’enthousiasme de toute la salle qui lui fera une standing ovation au cours des deux premières chansons. Pendant 2h les titres s’enchainent sur un rhytme effrené et les numéros de danse se font de plus en plus compliqués et sexy (Justin aime manifestement les jeux coquins avec ses danseuses). Les mâles se regaleront de la danse faite sur Damn Girl… On entendra quelques mots de français si chers au public. Mais il n’avait même pas besoin de les dire tant Justin avait les 11000 spectateurs à ses pieds dès les premières notes. Piano, guitare, piano en forme de guitare (ça porte un nom ce truc?) ce gars sait tout faire et fait tout pour rendre dingue les filles du public les narguant à quelques mètres, les effleurant et courant dans l’autre sens exercer son charme sur d’autres. La scène centrale se prête à une immersion totale et le rend maitre des lieux. Un pouvoir qu’il semble réellement apprecier tant il fait partager son plaisir d’être là. Timbaland fera lui aussi une apparition, prenant la scène pour lui et un show perso de 20 min qui pour une partie du public sera la partie la plus decevante du concert. Heureusement Timberlake revient après cette deferlante de mix et d’effet visuels arty pour remettre en selle la foule. Piano tournant, scène totalement amovible, instruments mouvants, show laser et ecran de fumé… Les gros moyens sont là.

Pourtant le concert se termine dans une ambiance intimiste avec un Justin fatigué mais heureux remerciant mille fois ceux qui étaient là et son équipe. Oubliant un instant son total look Dior très Mr très sexy c’est d’un simple T-Shirt qui recouvre son pantalon classe et ses basket confortables. Il entamera une chanson seul au piano qui fera vibrer les petits coeurs solitaires… ou pas.

Pro, moyens impressionnant, une voix qui ne failli pas même en pleine choregraphie où quand l’entertainer cours ou saute d’un côté à l’autre de la scène, réel talent d’emprise sur le public et vrai sympathie et humour… Bref un show qu’il ne fallait pas louper. Ah, vous n’aviez pas pris de place? Dommage…

Aller, Bonus: le clip tout chaud pour Lovestoned!

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